Pourquoi le voir ?
Je considère personellement Aoi Bungaku Series comme un OVNI de l’animation, qui en plus colle parfaitement comme sujet de découverte vu qu’il est peu connu malgré ses qualités indéniables.
Pour commencer, aoi adapte 6 nouvelles/romans très connus dans la culture japonaise dont deux best-sellers. On a donc :
- la déchéance d’un d’homme de Osamu dazai
- Dans la forêt, sous les cerisiers en fleurs d’Ango Sakaguchi
- Le pauvre coeur des hommes de Natsume Soseki
- Cours, Melos!, de Osamu dazai
- Le fil de l’araignée de Ryunosuke Akutagawa
- Écran d’enfer de Ryunosuke Akutagawa.
Ce qu’il faut comprendre c’est que Madhouse nous propose là un florilège de romans/nouvelles à succès, des grands classiques adaptés en épisodes animes le tout étant compilé dans des mini-épisodes.
Ce qui fait qu’on découvre 6 histoires différentes en seulement 12 épisodes.
Rajoutons à ça que le staff qui bosse sur chaque histoire est différent, ce qui crée une expérience différente d’un manga classique.
Rien qu’avec ça, l’intérêt des lecteurs qui me lisent doit être titillé.
Seulement ce n’est pas tout, l’animation et le charadesign sont aussi au rendez-vous, on a une brochette improbable de très bons artistes, je cite par exemple :
Tite Kubo (Bleach)
Takeshi Obata (Death Note, Hikaru No Go)
Takeshi Konomi (Prince Of Tennis)
qui ont travaillés sur les différents charadesign dans ce projet, pour vous dire le niveau !
Bref Madhouse nous a gâté comme ils savent (savaient?) le faire si souvent.
Ce que je trouve bien avec aoi c’est qu’on a un meltingpot romanesque sublimé dans un seul animé, qui nous fait vivre plusieurs histoires chacune avec sa propre morale et ou on en sort grandit dans notre perception de l’humanité.
Et si je devais trouver un seul point commun à toutes ces œuvres c’est l’humain, ses différentes facettes, ses travers et ses défauts.
Je ne veux pas en dire plus sinon je risque de vous gâcher le plaisir de visionnage.