Vous incarnez James Sunderland, un homme de 29 ans recevant un jour une mystérieuse lettre de sa femme Mary, décédée depuis 3 ans, l’invitant à la rejoindre à Silent Hill, une ville autrefois paisible. Un synopsis d’apparence simple et pourtant séduisant qui ne tarde pas à exposer tous ses troublants mystères lorsque les destins d’autres personnages vont s’entremêler à celui de James, l’emprisonnant dans le dédale psychologique en lequel toute la ville se métamorphose progressivement.
Chacun de ces personnages, par ailleurs, témoignent d’une épaisseur psychique ahurissante tant ils évoluent précisément à la poreuse frontière entre la raison et la folie et questionnent sans cesse ce rapport trouble à la réalité, à l’étrangeté, mais aussi à la souffrance. Ces esprits troublés aux comportements imprévisibles révèlent toute leur complexité dans des dialogues brillants, dont les interlocuteurs semblent sourds, perdus, les paroles absconses et pourtant si percutantes, lorsque l’ensemble de leurs nombreux détails se trouve enfin décrypté. Les performances de doublage forment à cet égard avec ces échanges un mariage aussi déconcertant que fascinant, en ce qu’elles aussi semblent ancrées dans une réalité toute autre, comme ailleurs, parallèles, absentes, ainsi que le démontre le premier échange du jeu :
Article très pertinent, on sent l’implication de l’auteur dans la manière dont est décrite l’œuvre, davantage selon un angle cinématographique parfois, que vidéo-ludique. Il est plaisant de retrouver des références culturelles qui sont un réel apport.
Merci beaucoup, Sentinelle !