L’intrigue est très bien amenée, l’intensité du récit grandit au fur et à mesure. Le plus on lit le moins on a envie de s’arrêter. Vous n’êtes pas prêts pour la fin 
Ce qui est intéressant avec le sommet des dieux, c’est qu’il mixe entre l’histoire poignante de Jouji habu, la crise existentielle de Fukamachi, une histoire d’amour avec une histoire vielle de 80 ans qui pourrait remettre en question les fondations même de l’alpinisme mondial ! En effet, fukamachi est au début du manga un homme que personne n’envit; la dernière relation qu’il a eu s’est terminée, il est photographe pas très connu et a la quarantaine. La découverte d’un mystérieux appareil photo chamboule littéralement sa vie. Ce qui est plaisant aussi avec le sommet des dieux c’est son côté réaliste, cette histoire n’a rien d’une fantaisie, et quand on est en général fusillé d’éléments fantaisistes de part et d’autre dans presque tous les mangas récents qui sortent, cela fait un bien fou de revenir à du réaliste. Il faut aussi savoir que le scénario a été écrit par Yumemakura, qui est un auteur contemporain japonais qui est plébicité dans le monde des mangas mais aussi pour l’écriture de scénarios de films.